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Janbac

Cette entreprise familiale a su acquérir une réputation mondiale grâce à ses produits de haute technologie et aux choix judicieux de ses dirigeants face aux aléas de la conjoncture.

Origine :

  1. Jean Bachmann technicien aéronautique des 1930 ; dessinateur puis chef d’entretien à la Société “Le Fibrociment“ à Poissy. Inquiet de l’invasion allemande, il achète, près d’Angoulême, une ferme pour y installer sa famille. En 1947, il vend la ferme et se retrouve à la tête d’un petit capital . Il décide alors de se mettre à son compte et crée l’entreprise JANBAC .

Fig. 1 Tronçonneuse à meule à carborendum.

Première machine réalisée par JANBAC en 1947

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            La société débute avec deux dessinateurs installés dans le garage de la maison de Jean Bachmann à Villennes. Au départ société de mécanique générale, JANBAC se spécialise rapidement dans la fabrication de machines pour les industries de l’amiante-ciment. La société Fibrociment, son ancien employeur est son principal client. Parallèlement Jean Bachmann développe des machines de perçage du verre. En 1955, Jean Bachmann est l’un des premiers en Europe à mettre au point le perçage à double tête opposées pour le verre..

            En 1957, le Fibrociment quitte Poissy pour s’installer à Vernouillet. Ceci va amener JANBAC à s’installer à Vernouillet, et à construire le premier atelier sur un verger acquis dans la rue Saint Léger, contigu de la propriété appartenant à M. Christian Bachmann, son fils, M. Jean Bachmann est décédé en 1992.

Évolution :

            En 1957, M. Christian Bachmann, ingénieur de Supelec, entre dans la société.

La fabrication des machines pour les industries de la fibre amiante est l’activité principale. Entre 1965 et 1975, JANBAC réalise de multiples lignes de fabrication de plaques planes et ondulées ainsi que des lignes de parachèvement pour les tuyaux pour l’industrie de l’amiante  ciment. En même temps JANBAC développe les machines pour  le travail du verre. En 1965, la société réalise la toute première machine de façonnage rectiligne verrière du monde. Cette machine est présentée en 1966 au premier Salon Verrier Mondial de la Porte de Versailles.

            JANBAC s’ouvre sur le monde. Le chiffre d’affaires à l’exportation augmente. Dans les années 1970-75 l’effectif travaillant sur le site de Vernouillet atteint 49 personnes.

            Le problème de l’amiante et de ses dangers pour la santé crée le ralentissement puis l’arrêt des fabrications  du fibrociment. Dalami ferme ses ateliers de Vernouillet en 1976. Le Fibrociment arrêtera progressivement les fabrications en fibrociment de Vernouillet. Pour JANBAC, une reconversion s’impose. La société va donc développer de plus en plus ses activités “verre” , spécialité qu’elle connaît bien. Entre autres elle développe les premières machines françaises de perçage du verre à double tête,. Cette technique n’ayant pas  été brevetée, Ada en Italie et Bielefelder Union en Allemagne,0 l’utilisent.

En 1980, JANBAC est la premières société à concevoir des centres de perçage multibroches à commande numérique pour verres de petites et grandes dimensions.

Dans les années 1980, l’activité “verre “ passe de 15% à 80% . Les autres  activités sont des machines spéciales pour toutes sortes d’industries.

D’une manière générale, JANBAC cherche en permanence à être à la pointe des nouvelles technologies ce qui permet à ses machines de s’imposer dans le monde, malgré le manque de compétitivité du à l’importance des charges en Freance. Pour étendre la gamme des machines verrières  commercialisées par le groupe se crée sous l’égide d’Albert Guibaud, en 1978 : le service COVER (commercial verre). Il s’institue une politique de représentation en France de machines complémentaires à celles qui sont produites.

            En 1983, Madame Edith Cresson, Ministre du Commerce Extérieur, remet à JANBAC  le prix “Innover pour exporter décerné par l’ANVAR et les banques, pour les succès remportés à l’exportation, notamment dans le secteur verrier.

            EN 1984, Franck BACHMANN fils de Christian et petit fils de Jean, entre dans la société. Il est diplômé de l’Institut Supérieur de Gestion  de Paris. Tradition oblige, il a passé dix-huit mois dans la Marine. Il prend en main les destinées commerciales de la société qui commence à être mondialement connue.

Fig. 2 MM. Christian Bachmann(à droite) et Franck Bachmann (à gauche de ka photo)

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            En cette fin des années 80 et au début des années 90, JANBAC recherche et innove dans les machines à percer le verre. Ainsi, en 1986, le bureau d’études met au point les premières stations modulaires en ligne pour le perçage à fortes cadences des verres automobiles. Cette technique  constitue, aujourd’hui encore, le “nec plus ultra“ du perçage du verre automobile.En 1988 JANBAC prend un brevet européen pour un dispositif électromécanique de réglage des forets, qui représente une véritable révolution technique. En 1990, les recherches aboutissent à un nouveau concept de perçage totalement électrique. Une nouvelle génération de perceuses est née. JANBAC est devenu le numéro 1 mondial des perceuses de verre à commande numérique. Les machines sont exportées dans le monde entier.

À partir des années 1990, les développements tant techniques que commerciaux se poursuivent

            En 1991, les efforts à l’exportation sont récompensés par l’obtention d’une médaille aux “Mercures de l’exportation“ remise par M. Dominique Strauus Kahn, Ministre de l’Industrie et du commerce extérieur

            En 1994, JANBAC acquiert la société BAUDIN , dernier fabricant français de machines à façonnage pour le verre. Cela permet à la société d’atteindre une dimension de groupe lui permettant d’augmenter son assise sur le marché mondial. Le réseau commercial se développe et s’intensifie. Mais parallèlement, pour rester compétitif, JANBAC fait appel à la sous-traitance pour les produits courants ne faisant pas appel à la haute technologie. Ainsi l’effectif sur le site de Vernouillet  diminue. En 2008, il n’est plus que de 22 personnes, d’un niveau de qualification, supérieur.

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Sur le plan technique :

En 1998 le Groupe JANBAC /BAUDIN  met au point les premières têtes de fraisage en forme transformant les stations de perçage multibroches à commande numérique un véritable centre d’usinage. La réalisation d’encoches est désormais possible. En 1998, le groupe dépose un brevet européen sur l’usinage à très grande vitesse du verre. C’est le début d’une nouvelle gamme de machines de façonnage  à grande vitesse de défilement. En 2000, JANBAC conçoit et réalise la première perceuse multibroches en ligne à forte cadence entièrement numérisée, avec alimentation par carrousel. EN 2004, mise en chantier de deux nouvelles machines : les projets Easy Door  et 9000CN GM2

Sur le plan commercial :

Le réseau se développe et  JANBAC est présent dans le monde entier. En 2002, par exemple, les machines sont vendues sur les marchés russe et brésilien. En 2004, JANBAC ouvre une filiale de production en Bulgarie“FDM“ implantée à 70 km à l’est de Sofia.

En 2005, JANBAC signe un accord avec la société chinoise Zongshan Fushan Machinery Co Ltd  pour la représentations par le groupe dans les pays francophones. Le groupe JANBAC/BAUDIN devient le premier importateur de machines chinoises en France.La même année, JANBAC SA  conclut un accord avec la société allemande Rohmer et Stimpfig en vue de réaliser des lignes integrées de découpe/façonnage en forme et perçage à haute cadence pour les verres automobiles.

Les ateliers

Les premiers locaux de la societé se situaient dans le garage de M. Jean Bachmann à Villennes, route de Poissy . Il n’y avait que deux dessinateurs . La construction mécanique est sous-traitée en totalité. À paertir de 1957-58 des ateliers de construction et de montage s’installent dans le local construit sur le verger.

En1966 la Societé s’installe dans de nouveaux locaux construits rue Saint Leger, locaux qu’elle occupe actuellement. Ils comprennent les ateliers de mécanique et de montage et un immeuble de bureaux.

Fig 3. Les locaux actuels de la societé JANBAC (vue extérieure)

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Le bâtiment abrite les bureaux de la Direction, les services commerciaux et le bureau d ‘études. Il communique directement avec les ateliers d’usinage et de montage.

Fig 4. Le bureau d’études

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Fig 5. L’atelier d’usinage en 2000

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Fig.6 L’atelier de montage en 2000 .

 Au premier plan , machine pour le perçage du verre. Au centre, machine pour les tubes en amiante ciment

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Fig  7. Machine en cours de montage

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Les machines

Machines pour l’usinage du fibro-ciment :

Les machine fabriquées étaient destinées à diverses opération pour la fabrication de pieces den fibro-amiante et particulièrement les tôes

Fig 8. Machine pour l’huilage des tôles (vers 1955.

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La photo a été prise à l’usine Fibrociment de Poissy, avant son déménagement à Vernouillet

Fig . 9 Machine poure la fabrication de tubes en fibrociment

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Machines pour le travail du verre :

Fig 10. Perceuse double tête semi-automatique et manuelle (1959)’opérateur est M. Carboneaux, alors chef d’atelier

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Fig. 11 Prototype de la perceuse  multibroche à commande nomérique 3000CN

C’est la première machine de ce type au monde.

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Fig. 12 Perceuses type 2900 pour la miroiterie industrielle produites en série à Vernouillet (photo prise en décembre 2002)

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Fig. 13. Perceuse à 4 double têtes à commande numérique pour le perçage de plaques en vitrocéramique.

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Nouvelles perspectives

L’élargissement  de la gamme de machines pour le verre et leurs améliorations poursuit.

En 2006, mise au catalogue de la station de perçage/fraisage en ligne à changement automatique d’outils 7000 CN pour verres de grande dimension.

Mais JANBAC envisage un développement dans un secteur plus large. Ainsi en 2007 sont créés deux nouveaux départements dirigés par M.Arlino Jorge, nouveau Directeur industriel :

            Sous traitance automobile

            Contrôles et mesures

Le développement commercial continue. En 2008, par exemple, un Agent/Distributeur Onomichi Dockyard est homologué au Japon.